Brigitte Barjot prend le large. Petite Terre Part. 1

Cher tous, bien le bonjour !

De nouvelles rencontres se sont offertes à nous le week end-end dernier. Avec son lot de surprises et de sensations fortes !

Lever 6h, ça pique. Rendez-vous sur le port de Saint-François avec 15 autres gais lurons pour traverser le bras d'atlantique qui nous sépare d'une réserve naturelle nommée Petite-Terre. Bon, le monsieur au volant du bolide à moteur est un ancien militaire qui envoie du pâté. Et visiblement il avait bien envie de se faire plaisir. Allons-y à fond comme des maboules, zou ! J'ai peur moi mais tout le monde rigole alors je ravale ma valda et je fais semblant d'etre sereine quand on décolle et qu'on gite dangereusement vers les grands fonds.

Notre amie Sandy le cyclone (avec un nom de cagole pareil on s'étonne pas qu'elle en fasse des caisses...) venait juste de survoler notre ile et la houle était... comment dire... présente ! Après une heure de tape-fesse sur les grosses vagues, petite sensation de gerboulade et l'équivalent de 5 seaux d'eau sur les cheveux on aperçoit enfin Petite-Terre. Youpi !

Un peu l'impression de vivre l'arrivée des participants à Kho-Lanta tellement c'est beau et que c'est l'aventure. En espérant qu'on nous demande pas de cuire le riz à l'eau de mer froide....

C'est le moment de repérer les lieux depuis le bateau. Du sable blanc, de l'eau limpide, des tables picnic, des cocotiers... pas un touriste et toute l'ile pour nous. Ok, nous y sommes c'est le paradis.

Allons-y sautons dans l'eau ! Quelques pas sur le rivage mais voici le comité d'accueil. On nous avait dit qu'on croiserait des trucs sauvages mais là.... Des bébés requins viennent nous faires des ronds de jambe, sérieux ! Un peu comme des chats, mais avec des plus grosses dents. Je témoigne encore de mon courage, sors vite fait de l'eau pour les observer de plus loin. 50 cm, un mini aileron qui surnage, une bouille sympa finalement !

C'est le moment d'enfiler les palmes pour aller voir ce qui se passe la dessous.

Le monde du silence. C'est beau et effrayant. Mais tellement beau qu'on oublie qu'on a peur. Les fonds coraliens sont variés, et plein de multiples cachettes pour les habitants de la mer. On a passé une heure à palmer, fureter, sursauter, émerveillés.

Voici les vidéos :

Et là, après 30 minutes de nage, alors qu'on est loin loin loiiiin du bord. Les dents de la mer. WHaaaah !!! Un vrai requin cette fois-ci, pas une demi portion. Je me suis figée d'un coup. La vidéo ne rend pas compte de la taille réelle de cette chose. A moins que ça ne soit l'effet loupe de la mer, mais personnellement je n'ai su voir qu'une grosse bête, assez grosse pour me manger entièrement. Nico m'a refait le coup de la méduse : viens on le suit c'est coooool ! j'ai décliné, gentiment fait un coucou de la main à Sharky et l'ai laissé s'éloigner. De tout façon j'avais les guiboles en coton et le souffle coupé je me serais certainement noyée.

Malheureusement nous n'avons pas d'images pour partager avec vous les bancs de chirurgiens bleu électrique, les méchantes murènes pas belles, les raies majestueuses, les baraccudas aux dents acérées. Un vrai grand huit émotionnel, des "haaa", des "hoooo", des "au secouuuuurs".

De retour sur la plage un barbecue divin nous attendait, des planteurs à gogos, une pluie de gateaux pour nous requinquer. Après la sieste et un barbotage, nous partons visiter le coeur de l'île. On ne savait pas qu'on y tournait Jurrassic Park 5.

Je passe le relais du clavier à Nico pour vous raconter la deuxième partie de journée. (Rebaptisé JM Barre, pour le temps passé sous l'eau durant cette journée, le masque vissé au front!)